Les aimants ont-ils un seul effet placebo ? Cette question récurrente m’inspire au moins 3 réflexions
1) Dès qu’il y a pensée, il y a effet placebo et la pensée suggestive existe pour toutes les thérapies, traitements médicamenteux conventionnels ou non, la magnétothérapie n’échappe donc pas à la pensée suggestive.
2) L’effet placebo n’est pas à négliger puisque efficace dans environ 30 % des cas, ce pourcentage pouvant même, dans certains cas, grimper à 70 %. De nombreuses études menées depuis une cinquantaine d’années sur l’effet placebo ont mis en évidence les impacts somatiques de ce procédé et sa remarquable efficacité dans le traitement de la dépression, mais aussi des affections cardiaques, urinaires ou respiratoires. Tout permet de penser qu’il existe un substrat biochimique à l’effet placebo et que l’organisme répond autant au contenu symbolique d’un traitement qu’à sa composition chimique. Des recherches qui éclairent le rôle de l’esprit dans les processus de guérison. Et comme l’écrivait déjà, il y a 5 siècles l’alchimiste et médecin suisse Paracelse (1493–1541) « Vous devez savoir que la volonté est un puissant adjuvant de la médecine ».
3) Le placebo ne peut à lui seul expliquer les étonnants résultats des aimants sur la douleur, le sommeil, la relaxation, la circulation, etc. Preuve irréfutable, s’il en était besoin, que les aimants ne relèvent pas du seul effet placebo est la réaction de nos amis les bêtes. Un chien, un chat, un cheval, un âne ou une abeille ne sait pas ce qu’est un aimant, il en ressent juste les bienfaits : il se sent mieux, ne souffre plus, retrouve l’appétit, le goût du jeu, se remet à uriner normalement, les abeilles ne périssent plus « sans raison ». Placebo ou pas, une seule évidence : les aimants ça marche.
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